Les conférences du French Healthcare Innovation & Business Forum 2023 : résumé et décryptage des interventions

Vous n’avez malheureusement pas assisté à toutes les conférences de l’édition 2023 de notre French Healthcare Innovation & Business Forum? Retrouvez-ici une rétrospective des conférences et prises de paroles tenues lors de l’événement. 

Pour mieux comprendre les enjeux et défis de santé internationaux, notamment sur certains marchés clés, un certain nombre de conférences thématiques et de présentations de pays se sont tenues lors de la deuxième édition du French Healthcare Innovation & Business Forum.   

Au cours des conférences thématiques, plusieurs intervenants prestigieux ont partagé leurs savoirs, leurs innovations et leurs objectifs, autour de différentes thématiques essentielles donnant matière à réflexion aux nombreux participants du Forum. Ces derniers ont enrichi leurs connaissances dans divers domaines, les conférences visant de la sorte à les aiguiller dans leurs investissements et dans l’appréhension des perspectives d’avenir du secteur.  

À elles seules, ces conférences ont ainsi rempli plusieurs objectifs du Forum, à savoir notamment l‘accompagnement vers un meilleur accès à des soins de qualité partout dans le monde, l’identification des défis contemporains et à venir dans la santé, la création de synergies pour y apporter les réponses adéquates, et bien sûr la génération d’opportunités à l’export pour les entreprises françaises et plus particulièrement les membres de French Healthcare Association

Découvrez ici une revue des présentations proposées lors de ces riches temps d’échanges.  

Photographie de l'audience des conférences du French Healthcare Business & Innovation Forum

La coopération entre l’Egypte et la France dans le domaine du Cancer : un modèle de réussite

Intervenants :

  • Rémi Thiollet, Chargé des Affaires internationales à l’Institut Gustave Roussy,
  • Dr. Ahmed Morsi, Directeur exécutif du Haut Commité et du Programme National pour la Santé des Femmes au Ministère de la Santé et de la Population en Egypte.
Photographie de la délégation égyptienne avec Johanna Lerfel, déléguée générale de French Healthcare Association

Contexte :  

L’Egypte promeut actuellement un programme ambitieux pour son système de santé, allouant progressivement ses dépenses à un système universel et centralisé en devenir. La santé des Egyptiens s’améliore continuellement, mais la population n’en reste pas moins vieillissante. Qui plus est, elle souffre d’un problème déjà bien connu des sociétés occidentales depuis les 30 dernières années : le développement des pathologies non-transmissibles (maladies cardiaques, cancer, diabètes, maladies respiratoires chroniques etc.).  

Une grande campagne pour la prévention, la détection et la rémission des cancers 

Sur ces quatre dernières années, le gouvernement égyptien a été accompagné par l’Institut Gustave Roussy, leader européen de la lutte contre le cancer. L’objectif est de mettre en œuvre une campagne de prévention moderne pour la détection, la prévention et la guérison du cancer du sein. Et ce, en œuvrant activement pour faire diminuer la mortalité des patients atteints de cancer de stades 3 et 4, et pour augmenter la prévention pour ceux de stades 1 et 2.  

L’institut Gustave Roussy et la délégation égyptienne nous ont présenté les résultats déjà très positifs de cette campagne : plus de 40 millions de visites de patients enregistrées, avec 20 millions de femmes déjà suivies et prises en charge. 60% de ces cancers suivis en sont au stade 1 ou 2 de leur développement, contre 20% à peine au début de cette campagne.  

La campagne représente donc un très grand succès, permis par la combinaison des connaissances pratiques et théoriques mobilisées par l’institut spécialisé, et par une volonté politique affirmée doublée d’un fort soutien financier de la part des décisionnaires égyptiens. Cette réussite a été largement favorisée par les hautes qualifications du personnel médical égyptien.  

Lors d’une session de questions/réponses, le Dr. Morsi a rappelé la volonté égyptienne de continuer de coopérer avec la France sur ce domaine, notamment à l’aide de ces deux jours de Forum. Maintenant que les processus de collaboration ont été amorcés entre les acteurs du pays et les institutions et entreprises françaises, l’Egypte est prête à aller plus loin dans ce développement sanitaire, rappelant que “tout seul, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin”.  

Combattre la sous-nutrition dans le parcours de soin des populations vulnérables

Intervenantes :

  • Alice Pieret – Business Developper – Nutrition en Santé, chez Nutriset
  • Julie Saltel, Directrice Projet en France, chez Nutriset
Photographie de Julie Saltel et Alice Pieret lors de leur conférence Nutriset

Contexte :  

Nutriset a été créé en 1986 par Michel Lescanne en Normandie, et demeure depuis un business familial indépendant en dépit de sa forte croissance. Son ambition est de permettre à chacun, et surtout aux plus vulnérables, d’accéder à de meilleures pratiques nutritives et d’améliorer leur niveau de vie en conséquence. L’entreprise est entièrement dédiée à la recherche, la production et la distribution de solutions nutritives, conçues pour renforcer l’impact des programmes de santé déjà portés par les gouvernements, les Nations Unies ou des ONG. 

La mission du groupe Nutriset est donc principalement la lutte contre la sous-nutrition, grâce au développement de compléments alimentaires. Le groupe est très présent en Afrique, en Inde, en Asie du Sud-Est et en Amérique Latine.  

L’action de Nutriset face aux défis actuels et émergents de la nutrition et malnutrition mondiales 

Après avoir ciblé les enfants, puis les femmes enceintes et allaitantes, Nutriset doit faire face aux défis modernes de la nutrition, puisque les groupes démographiques atteints par la sous-nutrition et la malnutrition se sont multipliés sur ces dernières années. Le prochain challenge : s’impliquer auprès des populations atteintes par la sous-nutrition en raison de leurs âges ou de certaines pathologies. Ces types de carences affectent chaque civilisation sur la planète et ce, contrairement aux idées reçues, pas seulement dans les pays les plus pauvres. Cette forme de sous-nutrition atteint par exemple 2 millions de personnes, rien qu’en France, avec une surreprésentation chez les plus âgés.  

La sous-nutrition augmente drastiquement les besoins d’accès aux soins dans les pays touchés, ce qui en fait un investissement tout à fait légitime, d’autant plus qu’elle implique :  

  • Une augmentation moyenne des coûts en santé comprise entre 45 et 102% 
  • Un risque accru de réhospitalisation 
  • Une durée d’hospitalisation augmentée de 30% en moyenne 
  • Un taux de mortalité multiplié par 4 

Au niveau européen, 20 millions de personnes souffrent de dénutrition, et 33 millions sont à risque. A l’hôpital, la malnutrition affecte jusqu’à 40% des patients. La dénutrition peut être liée à un ou à une association des facteurs suivants  : 

  • un déficit d’apport protéino-énergétique ; 
  • une augmentation des dépenses énergétiques totales ; 
  • une augmentation des pertes énergétiques et/ou protéiques 

Les défis du traitement de la sous-nutrition sont nombreux. Par exemple, il n’existe pas de directives nationales officielles sur la gestion de la malnutrition liée à des pathologies courantes, il manque des sources de financements et des solutions spécifiquement adaptées aux contraintes de terrain et aux pratiques de santé locales. Il s’agit donc pour Nutriset d’explorer de nouvelles pistes de solutions qui conservent une densité nutritionnelle suffisante dans les repas quotidiens ainsi que le plaisir du repas, qui soient faciles à l’emploi et qui s’adaptent à des ressources locales parfois limitées.  

Le groupe a conclu en rappelant que sa mission rentre dans le cadre de la préservation du droit fondamental à l’alimentation et à la santé, que la sous-nutrition est un problème certes sévère et fréquent, mais traitable, et que l’alimentation accompagne les individus au cours de toutes les étapes de leurs vies, et pas seulement en cas de pathologies.

Unicancer : Une expertise française dans la lutte contre le cancer

Intervenantes : 

  • Giulia Petrarulo, Chargée des Relations Internationales – Unicancer
  • Muriel Santoro, Chargée de Projet européen – Unicancer

Contexte : 

Unicancer est un réseau hospitalier français entièrement dédié à la lutte contre le cancer, et le premier promoteur académique d’essais cliniques en oncologie de l’Union Européenne. Elle se focalise tant sur les traitements que sur la recherche et l’éducation autour du cancer. Elle inspire continuellement les autres pays européens, grâce à son expertise unique, ses multiples collaborations avec des chercheurs internationaux et les partenariats qu’elle mène avec d’autres acteurs clefs dans le secteur. 

Photographie de Giulia Petrarulo et Muriel Santoro, intervenantes pour Unicancer

Grâce à ces efforts, la fédération parvient à créer de nouvelles synergies à l’échelle européenne et mondiale, auxquelles prennent part un large nombre de professionnels de la santé reconnus. Le nombre de projets impliquant Unicancer augmente grandement. Dernièrement, l’Union Européenne a ratifié son programme JANE, visant à créer 7 nouveaux réseaux d’expertise sur le cancer, des réseaux qui développent des ressources médicales de pointe et des groupes de travail. 

Unicancer : un développement focalisé sur le cancer qui s’exporte de plus en plus en dehors de l’Europe 

En 2022, la fédération a mené plus de 80 projets de coopération internationale, focalisés sur le soutien stratégique aux centres et unités oncologiques, sur la mobilité et la formation des professionnels de santé concernés et sur la gestion de patientèles internationales. 

Quelques exemples de ce leadership sont : 

  • Le renforcement et la coopération structurelle dans la lutte contre le cancer au Sénégal, avec un programme de formation d’équipes médicales, de transferts de patients, de sélection et d’acquisition d’équipements biomédicaux de dernier cri
  • le déploiement d’un projet d’envergure en Tanzanie, mettant l’expertise de l’Institut Curie au service de la détection précoce des cancers dans les cliniques de santé du pays. Dans le cadre de ce projet, des programmes de formation ont été proposés à des médecins, infirmiers et paramédicaux, et l’Institut a aussi dispensé de nombreux conseils sur l’équipement en radiothérapie et sur la réorganisation des laboratoires anatomopathologistes. 
  • L’accord signé entre le Ministère de la Santé des Seychelles et le Centre Léon Bernard, visant à soutenir la formation des équipes oncologiques à l’Hôpital Victoria, à conseiller sur l’organisation générale des soins palliatifs et sur la feuille de route de la stratégie du pays sur le cancer.
  • Le projet de prévention et de diagnostic du cancer du sein porté par l’Institut Gustave Roussy en Egypte, avec le soutien du Ministère de la Santé et de la Population, pour créer des cliniques de détection précoce et efficace, pour former les équipes qui y travaillent et pour se fournir en équipements à la pointe de la technologie.

La prévention des maladies cardiométaboliques : une urgence mondiale

Intervenants :

  • Dr. Charlotte Deze, Modératrice experte en Santé Mondiale
  • Natasha Dubois, Directrice Scientifique et Coordinatrice Laboratoire, Innov Biotech,
  • Erick Maville, Fondateur et CEO de Santé en Entreprise (SEE)
  • Pr. Alban Redheuil, Responsable de l’Imagerie Cardiovasculaire, APH Université de Sorbonne et IHU ICAN,
  • Thibaud Lefort, Chargé des Affaires de Santé Mondiale, Sanofi
Photographie d'Erick Maville lors de son intervention durant la conférence sur la prévention des maladies cardiométaboliques

Contexte :  

D’après l’OMS, trois décès sur quatre dans le monde sont les conséquences de pathologies non-transmissibles, notamment cardiométaboliques (principalement le diabète de type II, des maladies cardiovasculaires et certains cancers). Des pathologies qui n’épargnent personne, et surtout pas les individus de moins de 50 ans : une épidémie qui présente des conséquences sanitaires et économiques majeures. Les coûts de prise en charge sont élevés, les facteurs de prédisposition à ces pathologies se multiplient, et engendrent des besoins de santé sur le temps long. La prévention de ces maladies nécessite donc des mesures concrètes et de grande ampleur. 

Surtout, la lutte contre le cancer est devenue une lutte prioritaire dans toutes les sociétés du 21ème siècle, selon Erick Maville, fondateur et PDG de Santé en Entreprise, et Thibaud Lefort, en charge du commerce de la Santé Globale chez Sanofi. Elle implique des dépenses médicales supplémentaires pour les gouvernements, mais les cancers engendrent aussi des taux d’absentéisme accrus, et des taux de qualification et de productivité déchus pour les entreprises. Le cancer pose aussi tout un tas de questionnements éthiques pour la société dans son ensemble.  

La prévention des maladies cardiométaboliques, une priorité absolue pour anticiper des catastrophes mondiales 

Unicancer, une fédération d’équipes et de centres de recherche oncologique, s’est imposé comme un pionnier de la prévention des maladies cardiométaboliques et de l’agrégation de données sur la pratique oncologique. La fédération a notamment créé le programme JANE, adopté par l’Union européenne, pour évaluer et soutenir les programmes de recherche en oncologie. Elle soutient actuellement plus de 80 programmes, qui traitent de la prévention à la rémission.  

L’amplitude de ce risque est soulignée par le Dr. Dézé (Expert en Santé Mondiale), laquelle explique que l’OMS vient de classifier le cancer comme une épidémie pour la première fois. Pourtant, peu d’efforts sont fournis dans cette recherche en comparaison à d’autres maladies infectieuses, et en perspective de l’amplitude de la population qui est concernée.  

Le Dr. Van Cauwelaert, directeur scientifique en charge du laboratoire de Innov Biotech, nous a présenté les perspectives d’évolution des pathologies non-transmissibles, perspectives assez sombres en somme : on prévoit par exemple une explosion des cas de diabètes, surtout dans des sociétés dites vulnérables.  

Les conférenciers ont insisté sur un point essentiel : le rôle de la résistance à l’insuline dans cette explosion mondiale des cas de pathologies non-transmissibles. Cette résistance constitue un facteur de risques très fréquent et précoce, mais aussi réversible. On estime qu’entre 15.5 et 46.5% de la population mondiale est résistante à l’insuline, or cette résistance peut être combattue sur une longue période, s’étalant entre 10 et 15 ans. C’est pourquoi les actionnaires du test IDIR (IDentification of Insuline Resistence), nous ont présenté les vertus de ce dispositif de dépistage novateur, facilement déployable et efficace pour prévenir le diabète de Type II, certaines formes de cancer voire Alzheimer. Ce nouveau dispositif permet de pallier les contraintes des tests préexistants, comme l’impraticabilité sur une large échelle, les coûts élevés, les méthodes invasives… là où le test IDIR devrait permettre des campagnes de dépistage massives voire routinières. 

Une autre avancée dans la prévention des risques liés aux maladies cardiométaboliques nous a été présentée par le Professeur Redheuil, à la tête du département d’imagerie cardiovasculaire à la Sorbonne. L’analyse de données médicales connaît un nouveau paradigme : le machine learning, reposant sur de nouvelles technologies informatiques. Le Big Data médical peut être utilisé comme levier de l’émergence de nouvelles stratégies de prévention, à l’aide par exemple d’imageries IRM de la masse graisseuse d’un patient ou de la détermination de son âge vasculaire. Ces techniques pourraient permettre de passer du paradigme des probabilités à celui d’une médecine reposant sur l’analyse empirique des données, grâce à l’imagerie moderne. A partir de ces données, on pourrait concevoir de nouveaux biomarqueurs (comme l’âge de nos artèresl), permettant des solutions thérapeutiques adaptées et évaluables sur le long-terme, et une facilitation des diagnostics médicaux. 

Enfin, quant aux questions de financements et de logistique, Santé en Entreprise a présenté son programme d’innovation de pointe visant à prévenir les maladies “évitables”, au travers d’équipes mobiles et formées pour toucher toutes les régions nécessiteuses, de campagnes de dépistages précoces et rapides, rendues possibles par des partenariats entre les autorités médicales locales, des entreprises du privé ou des fondations, et les ONG oeuvrant sur le terrain, et par des innovations comme les Caravanes de Santé 3.0.  

Relancer l’industrie pharmaceutique en Afrique : Défis et opportunités

Intervenants :

  • Dr. Charlotte Deze, Modératrice experte en Santé Mondiale
  • Simon Gomis, Directeur des Opérations, Innov Biotech
  • Clélia Chevrier-Kolacko, Directrice Adjointe du Développement Durable au Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères
  • Ibrahim Kouyate, Directeur Général de la Nouvelle Pharmacie de Santé Publique (NPSP) Côte d’Ivoire
  • Philippe Lagier, Responsable du financement secteur Services, Proparco – Groupe AFD.

Contexte :  

Le continent Africain produit 3% des produits pharmaceutiques qui y sont consommés, alors que le continent abrite 13% de la population mondiale. Le marché est alimenté par les importations étrangères à hauteur de 70%. L’objectif est donc le déploiement de stratégies visant à atteindre une souveraineté dans la production pharmaceutique.

Un parfait exemple des risques posés par une telle dépendance aux importations a été constaté pendant l’épidémie de Covid, lorsque les chaînes de productions mondiales étaient anormalement étirées. L’Afrique a alors connu une importante pénurie pharmaceutique, marquant durablement sa population.  

Des innovations pour soutenir la souveraineté pharmaceutique du continent 

Ibrahim Kouyate, le Directeur de la NPSP en Côte d’IVoire, nous a rappelé que les pays de l’Union Européenne, du Moyen-Orient et de l’Asie n’ont couvert qu’entre 8 et 50% de ses besoins en produits pharmaceutiques. Le pays créera bientôt un technopôle pharmaceutique et bio-technologique, lequel entame le développement d’une zone d’activité économique centrée sur d’innovantes technologies de production, pour sortir de la dépendance au reste du monde. Ce technopôle contiendra, entre autres, une zone industrielle, composée d’entre 50 et 100 unités de production, une aire de recherche et de développement, une aire de formation, une aire de culture de plantes médicinales… le tout sur 2501 hectares. 

Un autre exemple marquant de l’implémentation industrielle française comme réponse aux besoins africains nous a été présenté par Innov Biotech, qui a développé le test révolutionnaire IDIR. Les tests IDIR analysent des échantillons d’urine en vue de connaître la résistance à l’insuline d’un individu, elle-même capable de dépister de potentiels cancers ou le diabète de type II. Simon Gomis, le Directeur des opérations à Innov Biotech, a notamment collaboré avec le Bénin pour y déployer une unité de production, dans le cadre d’un partenariat privé-public. Les bénéfices de cette opération sont nombreux, qu’il s’agisse d’un accès aux soins élargi, à tarif réduit, de la promotion de la souveraineté pharmaceutique pour les autorités de santé, avec un contrôle total sur la production des tests, ou de la revitalisation des échanges économiques à échelle locale et régionale. La recherche se fait sur place, au Bénin, afin de prendre en compte les considérations culturelles et techniques nécessaires à une implémentation efficace de ce type de tests. 

Ainsi, la création de complexes industriels, d’infrastructures et de biens de consommations sont autant de besoins africains que d’opportunités d’investissements financiers pour les organisations françaises, puisque de tels projets peuvent coûter entre 10 et 200 millions d’euros. Les moyens de les financer sont variés : des partenariats avec des amis diplomatiques, mais aussi des sources de financement privées comme l’entreprise Proparco, spécialisée dans les affaires privées.

La méthode opératoire est généralement celle du prêt, aussi Proparco travaillent-ils activement avec Aspen Pharmaceutical pour un projet sud-africain, soutenu par un prêt de plus de 126 millions d’euros. L’amplitude et l’importance de tels projets impliquent la mobilisation d’un réseau d’institutions mondiales, comportant par exemple l’International Finance Corporation, l’Organisation Mondiale du Commerce, l’Union Européenne etc… 

French Healthcare Innovation & Business Forum’s WINNERS’ PITCH 

Le French Healthcare Innovation & Business Forum a reçu sur son estrade les start-ups lauréates du concours organisé à l’occasion de cette rencontre. Ces lauréates ont chacune disposé de quelques minutes pour présenter efficacement des innovations high-tech en santé soigneusement sélectionnées. Les start-ups choisies ont donc non seulement pu exposer au cours des deux jours du forum, mais aussi pitcher leurs produits dans un cadre plus privilégié, au cours de cette conférence.  

Photographie de la conférence Winners' Pitch, présentation des tutoriels immersifs en réalité virtuelle de Revinax

Les lauréats de cette année étaient :  

  • Milvue, spécialisé dans les solutions d’assistance au diagnostic reposant sur l’Intelligence Artificielle 
    En savoir plus → https://www.milvue.com/ 
  • Bakup, et son application pour trouver des praticiens qui parlent votre langue à l’étranger 
    En savoir plus → https://www.mybakup.com/ 
  • Silbo, les professionnels de la gestion centralisée et digitalisée des flux patients  
    En savoir plus → https://silbo.com/fr/ 
  • Fabentech, concepteur de solutions et traitements d’urgence de biosécurité, contre les menaces biologiques et bioterroristes 
    En savoir plus → https://fabentech.fr/ 
  • Aspida et sa révolution pour la purification de l’air en milieu hospitalier, en faveur de la réduction des risques de contamination biologique par aérosol  
    En savoir plus → https://aspida.global/medical/ 

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